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 Sidi Ya Ya Youpi Youpi Ya! [Nathan]

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Tizzie Lagorce


Tizzie Lagorce

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MessageSujet: Sidi Ya Ya Youpi Youpi Ya! [Nathan]   Sidi Ya Ya Youpi Youpi Ya! [Nathan] Icon_minitimeDim 7 Jan - 20:05

J’aime pas trop les vacances en fait. Comme on part jamais et que maman est un peu occupée ben je m’ennuie pas mal. Jusque hier j’allais tous les jours au cabinet vétérinaire, mais hier Laurence elle m’a rapplé qu’elle partait en vacances. Elle a bien le droit mais du coup moi je me retrouve toute seule, vu que Nolan est parti aussi et que je suis pas inscrite au « centre ». « Centre », c’est pour dire centre aéré. Je sais pas trop si c’est parce qu’il y a plus de sous ou si c’est parce qu’il y en a pas aux vacances de Noël vu que tout le monde part. Et quand je m’ennuie, ça rate pas, je repense à Yoko et aux araignées. Dés fois j’arrive à penser à Yoko qu’est près de Decazeville mais ça arrive aussi que ça marche pas. Je jure que j’ai pas envie de pleurer mais c’est comme quand on verse de l’eau dans un vase et qu’on sait que ça va déborder et qu’on continue quand même et que le vase déborde. Alors heureusement j’ai un oreiller pour me cacher le visage dedans. Ce matin je me suis réveillée quand j’étais toute découpée dans le noir. J’ai senti un truc froid dans mon corps et comme si plein de fil d’un costume se déchiraient sauf que le costume c’était moi !

Parait que cet été on ira à la mer. J’y croirai quand on y sera parce qu’avec tout ce qu’on me raconte ces derniers temps et qui se passe jamais… J’ai passé toute la matinée dans ma chambre mais Bilel il s’est foutu devant un jeu avec sa play et là ça ma soule. Ca fait un bruit de dingue tous ces coups de feu ces poursuites de bagnoles ! J’avais pris sur mes genoux un livre sur les chats que m’a prêté Laurence, mais je l’ai vite refermé. Déjà que j’ai des problèmes pour lire alors quand il y a du bruit en plus c’est même pas la peine ! Je suis restée avec le livre sur les genoux à me demander quoi faire soit pour être tranquille soit pour faire carrément autre chose.

Pour dire vrai, j’ai pas eu trop d’inspiration et le repas est passé là-dessus sans que je trouve une idée assez bonne. Alors l’aprem j’ai pris mon courage à deux mains. Je me suis habillée et je suis partie sans trop savoir dans quelle direction. Disons que vu que je savait que Nolan et Laurence étaient pas là, je suis partie dans la direction opposée. Je me suis retrouvé à la halle et j’ai suivi un peu les ruelles au hasard jusqu’à me retrouver sur les bords du Célé. Le Célé c’est une rivière verte. On dit toujours que les rivières c’est bleu voire transparent, mais le Célé c’est vert. Pas toujours le même vert. Dés fois un vert très poussé comme une forêt et parfois un vert plus doux. Aujourd’hui c’est un vert un peu beurk comme une vieille jeep. Ouais ! Comme celle que papi a pas réussi à réparer et qu’il a revendu pour le métal.

Là c’est le pont de la gare et de chaque côté il y a un escalier qui descend vers l’eau du Célé. Je me suis pas posé plus de question. C’était évident que fallait que je descende. Alors je suis descendue. Il y a pas de rembarde à cet escalier et c’est un peu haut au début au-dessus de l’eau et c’est comme si j’avais un ressort dans les jambes qui était près à me jeter dans le vide au-dessus de l’eau et puis dans l’eau forcément. Elle est un peu beurk cette eau aujourd’hui mais qu’est-ce que ça peut faire de toute façon ? Les araignées elles étaient pire que beurk quand elles ont tué Yoko. J’ai les orteils qui dépassent de la marche au-dessus du Célé. Juste les orteils. Je crains rien. J’ai toujours de l’équilibre. Même si j’avance jusqu’au milieu du pied ça irait encore…

« Hey ! Petite ! Fais attention ! »

C’est un homme avec un chapeau qui m’interpelle sur le quai derrière le garde-fou de pierre. Sa femme lui tient le bras. De là je vois que leurs bustes. Je recule contre le mur en leur faisant un petit signe. Ma main touche le mur il est couvert d’un truc gluant je sais pas trop si c’est de la mousse ou des algues. Ca aussi c’est beurk ! Je m’appuie l’épaule contre le mur sur une pierre à peu près propre en direction du courant. Il y a une branche qui flotte là-bas. Je me demande jusqu’où elle va pouvoir aller. Et à côté de ma tête il y a un trou dans le mur comme s’il manquait une pierre. Il y en a d’autres plus bas, en bas des escaliers. Ils sont noirs ces trous. Il y a quoi à l’intérieur. Ilo pourrait y avoir des nids d’oiseau mais c’est l’hiver. Au-dessus il y a des pigeons, mais ils sont trop gros pour nicher là et les moineaux ? Les moineaux ça pourrait nicher n’importe où, je crois. Je regarde dans le premier trou. Rien. Même pas une brindille. Je descends pour atteindre celui qui est presque au ras de l’eau. Je m’accroupis pour me mettre à sa hauteur. Rien non plus. C’est aussi noir que dans l’autre. Mais c’est mouillé encore plus. Normal c’est presque dans le courant. Ca doit même être inondé quand l’eau monte encore plus qu’aujourd’hui. Du coup il y a des reflet mouillés. Ah tiens, il y a aussi une petite araignée. Je la regarde sortir du trou et escalader le mur vers le quai. Tiens, elle a laissé un truc qui fait un reflet. C’est juste comme un petit point blanc. Non c’est pas un truc d’araignée ça. J’approche ma tête du trou prudemment. J’aimerais pas qu’une autre bestiole sorte de là et me saute au visage. J’ai pas peur mais j’aime pas être surprise. On dirait comme une étoile. Une toute petite étoile comme les plus petites qu’on peut voir dans le ciel, celles qu’on voit seulement sur le côté de l’œil. Ca a l’air moins beurk que le reste d’aujourd’hui. Je tends ma main, je vais peut-être ramener un truc sympa ce soir.

Un flash blanc et un vent noir. Je tombe à genoux. Ca va j’y étais déjà presque mais je sens la panique s’emparer de moi. Ca ressemble trop à quand on se retrouve dans un train d’extra-terrestres qui mangent les gens. Il fait sombre mais pas froid enfin pas trop. Et c’est pas tout noir tout noir. Je n’ose pourtant pas bouger. Je voudrais bien savoir où je suis parce que normalement je suis au bord du Célé dehors et là je suis plus dehors et encore moins au bord d’une rivière. Je touche le sol, on dirait du bois. Et ça sent… J’ai déjà senti ça. Ah oui le sapin de Noël ! J’entends du vent au-dessus mais je ne vois pas bien ce qu’il y a au-dessus. Peut-être un plafond ? Je tâte vers le haut mais ma main ne touche rien alors je me relève doucement. Dans le noir comme ça j’ai pas trop d’équilibre. Je peux tenir debout. Je fais un pas en avant et ma jambe heurte quelque chose. De lourd qui fait un bruit métallique. Une araignée ! Mais ça ne bouge pas. Elle est peut-être pas en marche. Je suis paralysée, mais rien ne se passe alors je prends mon courage à deux main pour descendre au niveau de cette chose. Je pousse en soupir de soulagement , je reconnais assez cite un carton. Je sais pas ce qu’il y a dedans et je ne veux pas le savoir mais c’est juste un carton. Je le contourne à tâtons et je me redresse, les mains en avant même si mes yeux commencent à s’habituer à l’obscurité. D’ailleurs je vois un filet de lumière parterre un pu plus loin. Comme un papillon attiré par la chandelle je me dirige vers cette lueur. Ca vient d’entre les planches. Je suis sur un plancher ! Mais alors, je suis chez des gens. J’ai l’impression d’avoir fait une bêtise. Comment je vais faire pour me sortir de là ? Je tends l’oreille pour essayer de savoir s’il y a du monde, mais je n’entends rien. C’est peut-être ma chance si j’arrive à sortir sans rencontrer personne. Il faut d’abord que je sorte de là sans me faire remarquer… Avec mille précautions je m’approche de la lumière. Tous les sons semblent amplifiés. Au moindre craquement je m’arrête. A force j’ai de plus en plus chaud. Mon cœur bat à toute vitesse alors que j’avance à une allure d’escargot.

Pas besoin d’être ingénieur. Je suis sur une trappe. La poignée pour la soulever est juste entre mes pieds et la lumière qui passe vient d’entre cette trappe et son cadre. Je plaque mon œil à la fente de lumière. En dessous il y a comme un escalier qui arrive… Je sais pas trop. On dirait un palier. Tout est en bois et tout est calme. Je prends une grande respiration pour le décaler de la trappe et l’ouvrir sans faire de bruit. Elle est super lourde ! Un instant j’ai l’impression qu’elle va se soulever, mais rien à faire ! Il y a peut-être un verrou derrière. Mon œil fait le tour du cadre à quelques centimètres du sol pour distinguer quelque chose qui empêche l’ouverture. Mon souffle soulève un peu de poussière qui me pique les yeux. Je me redresse pour le les frotter avant de finir mon exploration. Bernique ! C’est moi qui suis trop… pas assez…

Je me recule sur les fesses de la trappe. Et je prends mes genoux dans mes bras contre moi. Je me demande ce que je vais faire. Peut être que si je trouve quelque chose pour m’aider à soulever ce truc… Me voilà à explorer ce truc. Sans doute un grenier. Pas une cave en tout cas. Moitié à tâtons moitié à la chiche lumière qui filtre du dessous. Si c’était le grenier de papi y aurait plus de bazar et je trouverais sûrement quelque chose, mais là je dois me rendre à l’évidence : rien. Je retourne vers la trappe pour un ultime essai aussi inutile que les précédents. Je commence à paniquer à désespérer. Je ne sais pas vers où me tourner pour trouver une solution et en plus je dois faire attention à ne pas faire de bruit. Mais pourquoi ? Je m’arrête de gigoter pour respirer. Les grands font ça pur se calmer et faire le point.

Qu’est-ce que je risque ? De me faire engueuler ? Depuis quand est-ce que ça me fait peur ? En même temps ça dépend de qui habite ici… De toute façon, une chose prend toute la place dans mon cerveau, je n’ai pas vraiment le choix. Il suffit d’attendre que quelqu’un passe en dessous et de me faire remarquer. Ce n’est plus qu’une question de patience. De patience et de courage. J’ai beau essayer de me rassurer, j’ai vraiment peur de ce qui va m’arriver et au fur et à mesure que j’attends, me revient à l’esprit que ma façon d’arriver ici est tout sauf normal. A part paniquer en pensant au train des extra-terrestres, je ne vois pas non plus quoi raconter à la personne qui me trouvera. J’essaie de trouver une histoire mais comment justifier de pouvoir entrer par une porte qu’on peut pas manœuvrer ?

De toute façon j’ai pas le temps de me poser trop la question. Des bruits de pas m’arrivent de dessous. Assez hésité ! Je prends mon courage à deux mains pour appeler, en même temps que je toque doucement à la trappe.

« S’il vous plait… Je suis enfermée… »


J’aurais voulu un ton de voix plus assuré. Même à moi elle me paraît misérable. Mais apparemment cela suffit. Les pas montent à l’escalier en faisant un peu grincer les marches. Je me recule et me met assise en boule devant la trappe mais pas trop près. Bientôt la trappe se soulève. Le haut d’une tête et les yeux qui vont avec apparaissent tandis que la lumière entre dans le grenier et m’éblouit.
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Sidi Ya Ya Youpi Youpi Ya! [Nathan]

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